Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux la Très Miséricordieux
Introduction :
Louange à Allah, C’est Allah que nous louons, c’est à Allah que nous demandons de nous protéger contre le mal que nous faisons à nous même et contreles mauvaises actions que nous pouvons commettre. Celui qu’Allah met sur la bonne voie, nul ne peut l’égarer et celui qu’Allah égare nul ne peut le remettre sur la bonne voie. Je témoigne que nul n’est en droit d’être adoré qu’Allah et je témoigne que Mohammed est son serviteur et envoyé.
L’Islam a consacré à la femme une place honorable en lui assignant le rôle d’éducatrice des générations. Il a relié la prospérité de la société à sa prospérité, et sa corruption à la sienne et ce car son rôle dans la société est d’une importance majeure .C’est en effet à elle qu’incombe l’immense devoir d’éduquer les enfants qui seront les éléments constitutifs de la société de demain.
Le Coran a privilégié la femme en lui consacrant une Sourate entière , la sourate « Les femmes » . Et la mère a été élevé à un très haut rang comme en témoigne le verset suivant :
{ Et ton Seigneur a décrété « N’adorez que Lui, et (marquez) de la bonté envers les père et mère. }
[ Sourate 17 : verset 23]
Le prophète lui a assigné la noble responsabilité d’éduquer les enfants. Il a dit : « …et la femme est gouvernante dans la maison de son mari et elle est responsable de l’objet de sa garde. » [Al Boukhari et Moslim]
Que celui qui cherche davantage d’éclaircissement au sujet de la valeur de la femme en Islam, qu’il lise ce livret. J’implore Allah qu’il en fasse bénéficier les lecteurs et rende notre intention sincère dans l’accomplissement de cette oeuvre .
De Mohammad Ben Jamil Zino.
La valeur de la femme chez les arabes en période pré-islamique
1 - La femme n’avait pas droit à l’héritage. Les arabes disaient : ‘ Ne nous hérite que celui qui porte l’épée et protège son clan.’
2 - La femme n’avait aucun droit sur son mari, le nombre de répudiations n’était pas limité, le nombre d’épouses pour un seul homme ne l’était pas non plus, et lorsque le mari mourrait, la veuve passait à l’aîné de ses enfants issus d’un autre mariage, en même temps que les biens qui composaient la succession du défunt.
Selon Ibn Abbas : A l’époque pré-islamique, l’homme qui perdait son père ou son beau-frère, avait plus de droit sur sa femme (à l’exception de sa mère ou de sa sœur). Il pouvait jouir d’elle, tout comme la consigner chez lui jusqu’à ce qu’elle se rachète en lui cédant sa dot, ou qu’elle meurt et c’est encore lui qui récupérait ses biens.’
3 - A l’époque pré-islamique (al Jahiliyya), la retraite de continence (al ‘idda ) durait une année entière. Le deuil (al ihdad) que portait la veuve pour son mari était éprouvant et humiliant. Elle portait ses plus mauvais vêtements, se confinait dans la plus mauvaise chambre, renonçait aux parures, aux bijoux et à tout ce qui pouvait l’embellir (az-zina). Elle évitait de se parfumer ou de se laver. Son corps ne touchait pas l’eau, elle ne taillait pas ses ongles et ne coupait pas un poil de son corps. Elle se cachait du regard des gens lorsqu’ils étaient en groupe, et au bout d’une année (de deuil). Elle sortait avec un visage très marqué et une odeur nauséabonde.
4 - Les arabes de l’époque pré-islamique contraignaient leurs esclaves à la prostitution, et s’accaparaient leur salaire, jusqu’à ce qu’Allah fit descendre :
{ [...] Et dans votre recherche des profits passagers de la vie présente,
ne contraignez pas vos femmes esclaves à la prostitution. } [24 : 33]
5 - Avant l’arrivée de l’Islam, il y avait différentes formes de mariage non-valides (zawaj fassid) chez les arabes :
a) Une forme dans laquelle, un groupe de moins de dix personnes entrait chez une femme et celle-ci avait un rapport sexuel avec chaque homme. En cas de conception d’un enfant, la femme désignait l’homme à qui elle attribuait la paternité.
b) Une forme connu sous le nom de « mariage pour améliorer la lignée ». L’homme cédait sa femme à un homme courageux et de haut rang dans le but d’engendrer un enfant possédant les mêmes caractéristiques que lui.
c) Une forme connu sous le nom de « mariage temporaire (nikah al mout’a) » .Le mariage temporaire consiste à épouser une femme pour un délai déterminé.
d) Une forme connu sous le nom de « mariage par compensation (ach-chighar) ». Il consiste à ce que l’homme donne en mariage une femme : soit sa fille, sa sœur ou toute autre femme qui est sous sa tutelle à un tiers à condition que ce dernier lui donne en mariage une femme sans la dot, car l’échange prend la place de la dot.
Les deux derniers mariages se fondent sur la règle selon laquelle la femme est propriété de l’homme tout comme son argent et son bétail. Ces pratiques existent encore de nos jours chez certains peuples primitifs comme les bohémiens.
Quant aux arabes de noble lignée comme les Quraysh, le mariage qu’ils pratiquaient est le même que celui des musulmans, comportant les fiançailles, la dot et le contrat. L’Islam a confirmé ce mariage tout en mettant fin à certaines traditions qui privent les femmes de leurs droits, comme le fait de les contraindre à se marier avec qui on veut, les empêcher de renouer avec leurs époux (après une séparation), reprendre injustement leur dot, etc…
L’Emir des croyants ‘Omar Ibn Al Khattab disait : "Pendant la Jahiliyya, nous ne donnions aucune valeur à la femme, lorsque l’Islam est venu et qu’Allah a parlé d’elles, nous avons compris qu’elles ont des droits sur nous." [ Al Boukhari ]
L’enterrement des filles vivantes
Les arabes de l’époque pré-islamique haïssaient les filles, ils les enterraient vivantes par crainte du déshonneur. L’Islam a désapprouvé cette pratique. Le Très Haut (Exalté) a décrit son atrocité et a dit des arabes de cette époque (al Jahiliyya) :
{ Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement ! } [16 : 58-59]
Le Très Haut (Exalté) les a blâmé en disant :
{ et qu’on demandera à la fille enterrée vivante, pour quel péché elle a été tuée. } [81 : 8 - 9]
1 - L’Islam ne considère pas la femme comme un être méprisable ou inférieur comme elle l’était dans la Jahiliyya. Au contraire il a mis fin à ce dédain vis à vis de la femme en déclarant qu’elle est la moitié du genre humain. Elle a des droits comme l’homme a des droits et a des devoirs conformes à ses capacités et à sa nature. Quant à l’homme, il a des caractéristiques spécifiques comme la virilité, la force physique, la raison, la patience, ce qui lui permet de la protéger, de la défendre et de la prendre en charge.
2 - Tout comme l’homme, la femme en Islam jouit du droit de faire des transactions, du droit de vendre, d’acheter, d’être propriétaire, etc….
3 - Le Très Haut (Exalté) a dit dans le Coran qu’il nous a créé d’un mâle et d’une femelle, et les seuls critères qui font prévaloir une personne sur une autre sont l’œuvre salutaire et la piété.
Le Très Haut (Exalté) a dit :
{ O hommes ! Nous vous avons crées d’un male et d’une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d’entre vous, auprès d’Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur. } [Sourate 49 - Verset 13]
4 - L’Islam incite les femmes à s’instruire :
Selon Abou Sa’id Al Khoudri : une femme vint dire au Prophète : « O Messager d’Allah ! les hommes se sont réservés à eux seuls tes hadiths. Laisse donc pour nous l’une de tes journées pour nous enseigner ce qu’Allah t’a appris. Il lui dit : « Réunissez-vous tel jour ». Elles se réunirent donc et le Prophète vint à elles et leur enseigna ce qu’Allah lui avait appris. Puis il leur dit : « Chacune d’entre vous qui sera précédée dans l’autre monde par trois de ses enfants trouvera en eux un écran contre le Feu ». L’une d’elles lui demanda : « Et s’ils ne sont que deux ? » Il dit : « Même s’ils ne sont que deux. » [Rapporté par Al Boukhari et Moslim]
5 - La parité homme-femme dans le Coran est un aspect de la valorisation de la femme.
Le Très Haut (Exalté) a dit : { Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumône, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.} [Sourate 33 - Verset 35]
La sourate « les Femmes » : preuve de la valorisation de la femme
Dans le Coran, le Très Haut (Exalté) n’a pas mis de sourate qui porte comme titre « Les Hommes » mais Il a mis (Exalté) la Sourate « les Femmes ». Cela prouve que la femme jouit d’une attention particulière. Cette sourate offre un discours polythématique : celui de la femme, de la famille, de l’état et de la société . Mais tous ces thèmes s’expriment sous le signe prédominant de la femme et de ses droits d’où le titre de la Sourate.
1 - Allah (Exalté) a crée la femme d’une côte de l’homme, et des deux, Il (Exalté) a fait répandre les hommes et les femmes.
Le Très Haut (Exalté) a dit :
{ Ô hommes ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse, et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes Allah vous observe parfaitement.} [Sourate 4 - Verset 1]
Ce verset fait partie de la profession de foi que le Prophète disait avant d’entamer un discours .Voila pourquoi les prédicateurs et les imams doivent faire de même.
2 - Le devoir de sauvegarder les droits des femmes orphelines. Le Très Haut (Exalté) a dit :
{ Si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins… Il est permis d’épouser deux, trois, ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d’injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille } [Sourate 4 - Verset 3]
‘Orwa Ibn Az-Zoubeir questionna ‘Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] à propos des paroles divines suivantes :
{ Si vous craignez de n’être pas justes envers les orphelins. }
Elle répondit : "O fils de ma sœur, il s’agit de la femme orpheline qui vit sous le toit de son tuteur et devient son associé dans ses biens, et qu’ensuite il est séduit par son argent et sa beauté et désire l’épouser sans lui donner la dot qu’elle mérite, c’est à dire moins que ce que quelqu’un d’autre peut lui donner. Il leur a donc été interdit de les épouser sauf s’ils sont équitables envers elles et appliquent la vraie Sunna dans le don de la dot. Mais s’ils craignent de n’être pas équitables, alors qu’ils épousent ce qui leur plaira d’entre les femmes en dehors d’elles."
De même, ‘Orwa rapporte que ‘Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] a dit : "…puis les gens ont consulté le Messager d’Allah au sujet des femmes orphelines après la descente de ce verset (le verset ci-dessus) et Allah révéla :
{ Et ils te consultent à propos de ce qui a été décrété au sujet des femmes }
[Sourate 4 - Verset 127]
Aicha [ Qu'Allah soit satisfait d'elle ] ajouta la suite de ce verset : "Quand vous avez, plus ou moins envie de les épouser" signifie que si on n’a pas envie d’épouser l’orpheline parce qu’ elle est pauvre et moins belle, il nous est donc réprouvé d’épouser celle qui nous a séduit par son argent et sa beauté sauf si nous sommes équitables… "
3 - Se contenter d’une seule femme si l’on craint de ne pas être équitable, le Très Haut (Exalté) a dit :
{ mais si vous craignez de n’être pas justes avec celles-ci, alors une seule,
ou des esclaves que vous possédez } [Sourate 4 - Verset 3]
4 - La femme a droit à l’héritage :
Le Très Haut (Exalté) a dit :
{ Aux hommes revient une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu’ont laissé les père et mère ainsi que les proches , que ce soit peu ou beaucoup : une part fixée } [Sourate 4 - Verset 7]
Pendant la jahiliyya, par contre, seuls les hommes avaient droit à l’héritage.
5 - La part de l’héritage de l’homme est supérieure à celle de la femme :
Allah (Exalté) a dit :
{ Voici ce qu’Allah vous enjoint au sujet de vos enfants : au fils, une part équivalente à celle de deux filles } [Sourate 4 - Verset 11]
Car c’est à l’homme de dépenser pour sa famille, et c’est lui qui donne la dot à la femme.
Ibn Abbas a dit : "Auparavant les biens du défunt passaient à ses garçons. Aux parents (du défunt) revenait ce qu’il y avait dans le testament fait en leurs faveur, puis Allah a abrogé ce qu’il a voulu abroger de tout cela, il a donné à l’homme l’équivalent de la part de deux femmes, les père et mère du défunt ont droit, chacun d’eux, au sixième ou au tiers de la succession, l’épouse a droit au quart ou au huitième, le mari a droit à la moitié ou au quart." [ Rapporté par Al Boukhari ]
6 - L’homme donne la dot à la femme comme convenue entre les deux parties.
Le Très Haut (Exalté) a dit :
{ Et donnez aux épouses leur mahr de bonne grâce. Si de bon gré elles vous en abandonnent quelque chose, disposez-en alors à votre aise et de bon cœur.} [Sourate 4 - Verset 4]
Ibn Abbas a dit : "Il est réprouvé de fixer une dot sans la donner. Le mari doit donner la dot de bonne grâce .Si de bon gré elle en abandonne quelque chose au mari après la fixation, alors il peut en disposer à son aise."
7 - Le devoir du mari de bien se conduire à l’égard de son épouse.
Le Très Haut (Exalté) a dit : { Et comportez-vous convenablement envers elles } [Sourate 4 - Verset 19] c’est à dire leur dire de bonnes paroles, les traiter conformément au bon usage, prendre soin de soi pour leur plaire, comme on veut qu’elles le fassent pour nous car Allah (Exalté) a dit :
{ Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance} [Sourate 2 - Verset 228]
Le Messager d’Allah a dit : " Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes, et je suis d’entre vous le meilleur avec les miennes" [Rapporté par At-Tirmidhi qualifié d’authentique par Al Albani].
8 - Au mari de bien traiter sa femme même au cas où il a de l’aversion envers elle. Le Très Haut (Exalté) a dit
{ Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien } [Sourate 4 - Verset 19]
Cela signifie que si vous les retenez avec patience malgré l’aversion qu’elles vous inspirent, ceci vous apporterait beaucoup de bien dans ce monde et dans l’au delà.
Ibn Abbas a dit : "Il s’agit là de l’homme qui traite bien sa femme (malgré l’aversion) et qu’ensuite elle donne naissance à un enfant où Allah loge beaucoup de biens."
Le Messager d’Allah a dit : " Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses côtés lui déplait ; elle lui plaira par un autre." [Rapporté par Moslim]
9 - Il est interdit de reprendre la dot après la séparation des deux conjoints. Allah (Exalté) a dit :
{ Si vous voulez substituer une épouse à une autre, et que vous ayez donné à l’une d’elle un qintar, n’en reprenez rien. Quoi ! Le reprendriez-vous par injustice et péché manifeste ? } [Sourate 4 - Verset 20]
Donc si quelqu’un veut se séparer de sa femme et se marier avec une autre, il ne lui appartient pas de reprendre sa dot même si elle vaut mille pièces d’or.
Et Allah (Exalté) a ajouté : { Comment oseriez-vous le reprendre, après que l’union la plus intime vous ait associés l’un à l’autre et qu’elles aient obtenu de vous un engagement solennel ? } [Sourate 4 - Verset 21]
On rapporte qu’Ibn Abbas a dit : "L’engagement signifie le contrat de mariage." Il a expliqué les versets par ces propos : "Soit la retenir selon les convenances soit la libérer généreusement."
Dans le prêche du pèlerinage d’adieu, le Prophète a dit : "Recommandez-vous de faire du bien aux femmes, Allah vous les a confiées en dépôts et vous a permis de les approcher" [ Rapporté par Moslim ]
10 - L’interdiction d’épouser certaines femmes avec qui on a un lien de parenté par le sang (al maharim : la parenté de lait - rada’ - entraîne les mêmes interdictions que la parenté par le sang .), est un aspect de la valorisation de la femme.
Le Très-Haut (Exalté) a dit :
{ Vous sont interdites vos mères, filles, sœurs, tantes paternelles et tantes maternelles, filles d’un frère et filles d’une sœur, mères qui vous ont allaités, soeurs de lait, mères de vos femmes, belles-filles sous votre tutelle et issues des femmes avec qui vous avez consommé le mariage; si le mariage n’a pas été consommé, ceci n’est pas un péché de votre part; les femmes de vos fils né de vos reins; de même que deux sœurs réunies, exception faite pour la passé. Car vraiment Allah est Pardonneur et Miséricordieux. } [Sourate 4 - Verset 23]
1 - Le Très Haut a dit:
{ Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère, … }
[ Sourate 4 - Verset 36]
Ibn Abbas a dit: " [...] c’est-à-dire leur faire du bien, être doux avec eux, ne pas les gronder, ne pas les fixer de ses yeux, ne pas hausser le ton en leur parlant et se comporter à leur égard comme l’esclave devant son maître."
2 - Le Très Haut a dit :
{ Et ton Seigneur a décrété « N’adorez que Lui; et (marquez ) de la bonté envers les père et mère : si l’un deux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi, alors ne leur dis point : “Fi !” et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses. Et par miséricorde, abaisse pour eux l’aile de l’humilité, et dis: “Ô mon Seigneur, fais-leur ,à tous deux, miséricorde comme il m’ont élevé tout petit” } [ Sourate 17 - Versets 23-24]
Il faut respecter ses parents, père et mère et les prendre en charge. Cette piété s’érige au rang de devoir qui vient juste après celui dû à Allah , ce qui prouve que l’Islam tient les père et mère en haute considération.
Allah nous a interdit de leur dire de mauvaises paroles fut-ce un simple “ fi ! ”. Il nous a interdit de les gronder . Au contraire il faut leur parler doucement en leur tenant un langage aimable.
Un homme vint chez le Messager d’Allah et lui dit: " Ô Messager d’Allah ! Quel est celui qui mérite le plus que je lui tienne compagnie ? ”. Il dit: “ Ta mère ”. Il dit: “ Et qui encore? ” - il dit: “ Ta mère ”. Il répéta : “ Et qui encore? ”, il dit: “ Ta mère ”. Il répéta de nouveau: “Et qui encore?”, il dit: “ Ton père ”." [Rapporté par Al Boukhari et Mouslim]
Le Prophète a recommandé à l’homme sa mère trois fois de suite, ce qui reflète le privilège de la mère et la place honorable de la femme musulmane.
La Femme Musulmane observe le voile légal chaque fois qu'elle sort de sa maison ; c'est l'habit islamique que les textes du Saint Coran et les Hadiths du Messager d'Allah ont déterminé sans équivoque. Elle ne doit pas quitter sa maison ou apparaître devant des hommes , autres que ceux qui lui sont interdits en mariage, parfumée ou maquillée. Elle sait que le Saint Coran a catégoriquement interdit de tels actes.
{ Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qu'en paraît et qu'elles rabattent leurs voiles sur leurs poitrines ; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris ou à leurs pères ou à leurs frères ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs maris, ou aux femmes musulmanes ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, Ô croyants ! afin que vous récoltiez le succès } [Sourate 24 - Verset 31 ]
La femme musulmane consciente ne fait donc pas partie de cette catégorie de femmes sous-habillées que connaît la société moderne, des femmes égarées et déviées de la voie d'Allah ; par contre la femme musulmane tremble de peur de la terrible image tracée par le Messager d'Allah sur ces femmes dévoilées et maquillées qui vivent dans la débauche et la corruption morale :
« Je n'ai pas vu pire que deux catégories d'habitants de l'enfer, ceux avec des fouets semblables aux queues de vaches et dont ils se servent pour fouetter les gens ; et la deuxième composée de femmes nues, vaniteuses dont les têtes ressemblent aux dos de chameaux à cause de leurs toilettes artificielles ; elles n'auront guère accès au Paradis et ne peuvent même pas sentir sa brise car elle est si distante » [Rapporté par Muslim].
La femme musulmane mûre, qui a appris l'Islam pur et grandit dans un milieu sain sous sa coupole, n'observe pas le voile islamique par tradition ou habitude, mais elle l'observe par conviction et avec un coeur plein de foi dans le commandement d'Allah le Tout Puissant.
Elle est convaincue que cette religion est révélée par Allah pour préserver la femme de la séduction, de la dépravation et de l'égarement. Elle l'accepte par conséquent avec un esprit satisfait, un coeur serin et une profonde conviction tel fut le cas des femmes des Muhajirs (les émigrés de Makka Al Mukarrama) et des Ansars (les partisans du Prophète à Al Madina Al Munawara) le jour où Allah révéla son commandement qui trancha sur cette question une fois pour toute.
Al Bukhari rapporta que Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle] mère des croyants disait :
« Qu'Allah ait en sa miséricorde les premières femmes Muhajirs (les femmes émigrées) quand Allah dit: Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine elles coupèrent leurs robes pour les rabattre sur leurs poitrines . Dans une version de Al Bukhari aussi : « Elles coupèrent leurs robes à partir des bordures pour en voiler le visage ».
Dans une version rapportée par Safiya bent Chayba [qu'Allah soit satisfait d'elle]:
« Nous nous trouvions chez Aicha en train de parler des bienfaits des femmes de Kuraich quand Aicha dit : les femmes de Kuraich ont des bienfaits sur nous et par Allah je n'ai jamais vu mieux que les femmes des Ansars ni plus croyantes en la révélation ! la sourate de la Lumière fut révélée: " Qu'elles rabattent leur voile sur leur poitrine " et les hommes se tournèrent vers elles leur récitant les versets révélés par Allah sur leur sujet, chaque homme en récitait à sa femme, sa fille, sa soeur et à toute femme proche ; toutes les femmes s'exécutèrent et utilisèrent les tissus de voyage pour se voiler en toute conviction par les révélations d'Allah ; elles suivirent le Messager d'Allah toutes voilées » [Rapporté par Muslim].
Qu'Allah ait les femmes Muhajirs et Ansars dans sa miséricorde, elles ont une foi solide et un Islam sincère. Elles se sont soumises au Coran dès sa révélation !
Toute croyante sincère en Allah et en son Messager doit suivre l'exemple de ces femmes vertueuses et observer ainsi le voile islamique distingué sans porter d'intérêt aux femmes nues et maquillées autour d'elles.
Ceci me rappelle la brave position d'une fille universitaire musulmane voilée qui n'est pas moins exemplaire que les femmes Muhajirs et Ansars. Un reporter, visitant l'université de Damas, lui demanda la raison de son voile et comment elle supporte la chaleur infernale de l'été, elle lui répondit : « Dis : le feu de l'enfer est plus infernal ».
C'est par de telles filles musulmanes conscientes et pures que les familles musulmanes sont fondées et que les générations futures sont éduquées et que les hommes constructeurs sont formés ; et elles sont nombreuses louange à Allah .
Le voile islamique n'est pas une innovation de l'Islam, toutes les religions d'Allah avaient incité la femme à se voiler avant l'avènement de l'Islam et c'est ce que nous démontre ce qui reste de ces religions qui ont été altérées et dénaturées.
Nous constatons cela dans le décent habit des nonnes chez les chrétiens vivant dans les pays islamiques ou occidentaux et dans la coiffure de la femme chrétienne chaque fois qu'elle se rend à l'église. Le désaveu impudique actuel du droit de la femme au voile est un désaveu de toutes les religions divines depuis celle d'Abraham, Moise, Jésus [sur eux la paix] jusqu'à la religion pure de l'Islam.
C'est un désengagement de la religion d'Allah l'Unique qui la révéla à l'humanité entière pour tous les temps, la religion annoncée par son Messager , génération après génération, afin d'enraciner les valeurs de droiture, de vertu et du bien dans l'esprit humain et guider l'homme sur son chemin, le chemin de l'unité et de la soumission à sa volonté :
{ Les hommes ne formaient (à l'origine) qu'une communauté. Puis ils divergèrent. Et si ce n'était une décision préalable de ton Seigneur, les litiges qui les opposaient auraient été tranchés } [ Sourate 10 - Verset 19 ]
{ "Ô Messagers ! Mangez de ce qui est permis et agréable et faites du bien. Car Je sais parfaitement ce que vous faites. Cette communauté, la vôtre, est une seule communauté, tandis que Je suis votre seigneur. Craignez--moi donc" } [ Sourate 23 - Versets 51-52 ]
{ Et celle (la vierge Marie) qui avait préservé sa chasteté ! Nous insufflâmes en elle un souffle (de vie) venant de Nous et fîmes d'elle ainsi que de son fils, un signe pour l'univers. Certes, cette communauté qui est la votre est une communauté unique, et Je suis votre Seigneur. Adorez-moi donc. } [ Sourate 21 - Versets 91-92 ]
Mes très chères soeurs, d’après un hadith rapporté par Abû Dawoud et At-tirmidhî, le Prophète dit :
« Celui qui a été interrogé sur une science et l’a cachée, il sera doté le Jour de la Résurrection d’une brique de feu »
Et d’après le Verset coranique :
« Certes, ceux qui cachent ce que nous avons fait descendre en fait de preuve et de guide, après l’exposé que nous en avons fait aux gens dans le Livre, voilà ceux qu’Allâh maudit et que les maudisseurs maudissent. »
(Sourate 2 ; verset 159)
Mes très chères soeurs, d’après ce hadith et ce Verset coranique et sachant que j’ai choisi le chemin de la science islamique, j’ai compris qu’il était un devoir pour moi de faire un discours concernant la femme, et surtout je précise, la femme dans l’Islam.
J’ai décidé de faire ce discours et de l’adresser à toute soeur musulmane, toute sœur qui possède ne serait-ce qu’un atome de foi, à toute soeur qui recherche après le chemin de la vérité ...Mais, le problème que l’on retrouve le plus souvent c’est qu’elles ne trouvent personne pour les orienter vers le droit chemin. Personne pour les conseiller, personne pour leur montrer le mensonge de la vérité.
Tout le monde ne s’occupe que de ses propres problèmes. Les parents ont le problème du travail, les frères ont d’autres problèmes, chacun s’occupe de ses problèmes et on laisse les soeurs sans rien.
Et c’est pour cela que je leur adresse ce discours tout en espérant qu’avec ces paroles, elles pourront retourner vers Allâh, elles pourront retourner vers la religion in sha’a allâh.
Le Prophète dit : « La religion c’est le bon conseil. » Nous demandâmes : « vis-à-vis de qui ? » Et il dit : « Vis-à-vis de Dieu, de Son Livre, de Son messager, le guide des musulmans et des simples citoyens »
Ma soeur, le discours sera basé sur cinq parties essentielles et je vais essayer de développer et d’expliquer chaque partie.
1) L’importance de la femme dans la société
Ma sœur comme le dit un écrivain arabe :
« Le sujet de la femme est le sujet de toute société contemporaine et ancienne et le sujet de la femme est ce qui est le plus beau sentimentalement parlant, et c’est aussi le sujet qui est le plus complexe dans la société au niveau des problèmes. Et de là était le devoir des intellectuels de réfléchir au cas de la femme et de le considérer plus comme un cas concernant la société qu’un cas concernant le plaisir et la passion. »
Ma très chère sœur, on sait tous que la société ne peut se former qu’avec deux éléments essentiels qui sont l’homme et la femme. Et c’est pour cela que la femme représente la moitié de la société et l’homme représente l’autre moitié. La femme est la compagne de l’homme et l’homme est le compagnon de la femme. Et il est impossible que la race humaine se reproduise sans la femme et l’homme. Et Allâh dit dans un de Ses Versets :
« O Hommes craignez votre Seigneur qui vous a crée d’un seul être et a crée de celui-ci son épouse et qui,
de ces deux là, a fait répandre sur la terre beaucoup d’hommes et de femmes… »
(sourate 4 ; verset 1)
Et dans un autre Verset :
« Parmi Ses signes, Il a crée pour vous, tirés de vous des épouses,
afin que vous vous reposiez auprès d’elles, et Il a établi l’amour et la bonté entre vous.… »
(sourate 30 ; verset 21)
Ma sœur, ces Versets sont la preuve que la femme occupe une grande place dans la société, qu’elle représente un pilier important sur lequel se repose la société. La femme est celle qui tient la clé de la réussite. Si la femme se dégrade, dans sa perte, elle entraîne aussi la société.
2) La femme avant l’Islam chez les arabes et chez différentes civilisations
Mais, malgré toute l’importance qu’elle représente, malgré son grand rôle, malgré tous ses bienfaits, on trouve dans l’histoire des civilisations anciennes et chez certains intellectuels et philosophes, de mauvais propos tenus sur la femme. Des propos qui diminuent sa valeur et donnent d’elle une mauvaise image.
Et comme dit le philosophe grec Socrate : « L’existence de la femme est la source première de la crise et la détérioration dans le monde. La femme ressemble à un arbre empoisonné, son apparence est belle mais quand les oiseaux mangent de ses fruits, ils en meurent sur le coup. »
On trouve que dans la civilisation grecque, la femme n’avait aucune valeur. Elle était traitée avec mépris, elle était vendue et achetée comme une marchandise. Elle était dépouillée de tous ses droits.
Dans la civilisation romaine, si la jeune fille avait hérité de sa mère, de l’argent, il était interdit pour elle de garder cet argent, mais elle devait le remettre à son père. Parce que tout simplement la jeune fille chez eux n’avait pas le droit de posséder de l’argent.
Il est dit que certains hommes chez les romains faisaient subir différentes tortures aux femmes, comme verser de l’huile bouillante sur son corps, ou bien ils l’attachaient à un cheval et elle se faisait traîner jusqu’à la mort. Cela parce que c’est une faible créature qui ne peut pas se défendre et donc, on pouvait se permettre de tout lui faire subir.
Dans la civilisation chinoise, l’homme pouvait vendre sa femme pour n’importe quelle somme d’argent et si la femme devenait veuve, il n’était pas possible pour elle de vivre seul, d’être indépendante mais elle était obligée de vivre soit avec son père ou son frère et si elle n’avait pas de famille, elle devait aller chez un des proches du mari. Il y a une expression chinoise très connue qui dit : « Ecoute ta femme mais ne la crois pas »
Dans la civilisation hindoue, si la femme devenait veuve, elle devait mourir avec lui. Il était pratiqué une tradition barbare qui consistait en la faire brûler vive avec son défunt mari. Cette tradition a été pratiquée jusqu’au 17ème siècle.
A travers ces histoires mes sœurs, on peut comprendre que la femme a toujours été considérée comme une faible créature méprisable. On a beaucoup parlé en mal de la femme. On la compare à beaucoup de mauvaises choses. On dit souvent que c’est elle la source du mal. Un exemple espagnol dit : « Prends garde à la femme perverse et ne faiblis pas devant la femme pieuse et honnête » Un exemple italien dit : « Le fouet est pour le cheval rapide et le cheval lent. Et le bâton c’est pour la femme perverse et la femme pieuse. »
Voilà ma sœur, voilà l’opinion que l’on avait de la femme et parfois même de nos jours, on retrouve les mêmes remarques. Ma sœur, la femme donc n’occupait aucune place importante dans la société. Elle n’avait aucune valeur. Elle était considérée comme source du mal. Certains l’ont appelée l’âme noire, le démon et pleins d’autres termes comme ce dernier. Elle était interdite de culture car la femme devait rester ignorante et ne jamais comprendre.
Il est même précisé que chez certaines civilisations, quand la femme avait ses menstrues, elle était interdite de manger dans le plat de la famille. On craignait son impureté. Certains l’isolaient dans une chambre, lui donnaient du pain et de l'eau, jusqu’à la fin de la période de ses menstrues.
A la fin du 10ème siècle, certains religieux se sont regroupés et ont tenu une séance pour juste déterminer si la femme est vraiment un être humain ou pas, est-ce qu’elle possède une âme ou pas. Et si elle en possède une, est-ce que cette âme est humaine ou animale. Et si son âme est humaine, est-ce que l’âme de l’homme n’est-elle pas supérieure à celle de la femme. Leur conclusion fut que la femme était un être humain mais elle n’avait été créée que pour la soumission à l’homme.
En ce qui concerne la civilisation arabe, avant l’Islam, la femme n’avait aucune importance, elle était méprisée, interdite de tous droits et le calife Omar ibn khattabdit : « Nous étions des gens pendant la période préislamique qui ne donnaient aucun droits à la femme. La femme était interdite du droit à l’héritage. » Et une parole connue chez les arabes disait : « Seul nous hérite celui qui porte l’épée et le bouclier ». Ce qui veut dire que la femme ne pouvait jamais hériter. Il est même dit que la nourriture de l’homme était différenciée de celle de la femme.
La femme qui perdait son mari devait s’enfermer dans une pièce pour une période d’une année. Tout cela pour le respect du mari mort.
Zeynab la femme du Prophète dit : « La femme qui avait perdu son mari devait vivre dans une pièce sombre et se vêtir de ses habits les plus laids. Elle ne devait ni se parfumer, ni se faire belle pour une période d’une année».
Regardez à quel point la femme était rabaissée, à quel point elle n’avait aucune valeur. D’autre part les arabes craignaient la jeune fille, c’était une honte pour eux d’avoir une jeune fille. Par peur de la honte et peur de la pauvreté, ils les enterraient vivantes.
Et Allâh fait allusion dans un des passages du Saint Coran et dit :
« Et lorsque l’on annonce à l’un d’eux une fille, son visage s’assombrit et une rage profonde l’envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre? Combien est mauvais leur jugement! » (sourate 16 ; verset 58/59)
Dans un autre verset, Allâh dit :
« Et qu'on demandera à la fillette enterrée vivante Pour quel péché elle a été tuée. » (sourate 81 ; verset 8/9)
On trouve chez les arabes dans la période préislamique, des histoires terrifiantes comme celle que nous raconte le calife Omar ibnu khattab qui dit:
«Je faisais deux choses avant l’Islam. L’une d’elle me fait pleurer aujourd’hui et l’autre me fait rire»
Et celle qui nous intéresse aujourd’hui dans ce discours, c’est celle qui fait pleurer Omar.
Il dit : «Un jour j’ai pris une de mes filles avec moi et j’ai commencé à creuser un trou et elle, elle nettoyait la terre qui se posait sur ma barbe mais elle ne savait pas ce que je lui préparais. Et quand je pense à cette chose là, je pleure»
Et oui, il n’a pas eu pitié pour elle et il l’a enterré vivante.
Et l’Imam Nawawi rapporte un hadith disant qu’un homme va voir le Prophète en lui disant : « O prophète de Dieu, nous étions un peuple ignorant et adorateur des idoles, et on tuait nos enfants. Et, j’avais une fille et quand elle a grandi, je l’ai appelée et elle m’a suivi et je l’ai emmenée vers un puits pas loin de la maison. Je l’ai tirée de sa main et je l’ai jetée dans ce puits. Les dernières paroles qu’elle a prononcé étaient : « Mon père, mon père ».
Et le Prophète se mit à pleurer. Et un homme qui était présent se leva et dit : « Tu as piqué le Prophète » Le Prophète lui dit : « Laisse-le, il demande après une chose qui le préoccupe et l’a rendu soucieux », et le Prophète demanda à cet homme de lui répéter son histoire et il lui répéta l’histoire une deuxième fois et le Prophète se remit à pleurer jusqu’à ce que sa barbe se mouille avec ses larmes. Et, il lui dit : « Allâh a pardonné ce que les gens faisaient avant l’Islam, n’y pense pas et continue tes bonnes œuvres »
Un hadith dit que l’Islam efface le passé.
Voilà ma sœur, voilà comment la femme était méprisée. On ne lui donnait aucune valeur. Elle était là juste pour se soumettre à l’homme.
Mais, quand l’Islam est apparu, les ténèbres qui régnaient sur la péninsule arabe ont été remplacées par la lumière.
3) La femme après l’Islam
Cette injustice envers la femme a été retirée et les lourds fardeaux qu’on lui faisait porter, la femme s’en est débarrassée. L’Islam a délivré la femme de l’esclavagisme et de l’exploitation.
Et je dis et je redis qu’il n’y a pas une seule religion qui a honoré et protégé la femme comme l’Islam.
L’Islam a reconnu que la femme est un membre important dans la société. Il a égalisé entre elle et l’homme les droits et les obligations.
Allâh dit dans un Verset : « Quant à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance » (sourate 2 ; verset 228)
Et quand le Coran s’adresse à l’homme, il s’adresse aussi à la femme. Allâh dit : « Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne œuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons certes, en fonction des meilleures de leurs actions. » (sourate 16 ; verset 97)
Allâh dit : « Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumône, jeûneurs et jeûneuses, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices: Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. » (sourate 33 ; verset 35)
L’Islam a tant élevé la femme, Allâh a fait une sourate du Saint Coran qui porte le nom d’une femme : la sourate « Maryam » (19) et la sourate « an-nissa » (4, Les femmes).
Allah a invoqué Assya, femme de Pharaon, c’était une femme pieuse et croyante, bien qu’elle vive dans une ambiance d’angoisse et de terreur à cause de son mari qui semait le désordre et l’injustice.
Malgré tout cela, Allâh l’a élevée et il a immortalisé sa parole dans le Saint Coran jusqu’au Jour du Jugement dernier. Il a accepté son invocation quand elle a dit : "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes". (sourate 66 ; verset 11)
Et l’Islam ne s’est pas contenté juste de ça, il ne s’est pas contenté juste de ces mérites là qu’il a accordé à la femme. Il a fait que la mère mérite auprès de ses enfants plus d’attention que n’en mérite le père. Le hadith suivant illustre très bien cela.
Un homme vint voir le Prophète et lui demanda
« ô Prophète quelle est la personne à qui je dois le plus de bien. » ?
Le prophète lui répondit : « Ta mère », et ensuite dit-il?
Le Prophète lui répondit : « ta mère », et ensuite dit-il ?
Le Prophète lui répondit : « ta mère », et ensuite dit-il ?
Le Prophète lui répondit : « ton père »
La femme, mes très chères sœurs, était à l’apogée de l’Islam un docteur, une infirmière, elle guérissait les malades, elle était une savante, on la consultait pour sa science. Et on a là un bel exemple, celui de Aisha , mère des croyants, épouse du Prophète qui par le grand nombre de hadith qu’elle a rapporté a eu un rôle important en ce qui concerne la sauvegarde de la tradition prophétique.
Donc l’Islam a toujours regardé la femme comme source de bienfaits.
4) Comment la femme doit sauvegarder sa dignité et son honneur
Ma sœur, l’Islam t’a donné des limites à respecter. Si tu respectes ces limites tu gagneras et si tu franchis ces limites, tu cours à ta perte.
Tu possèdes quelque chose de très cher, cette chose-là c’est la dignité et l’honneur, si tu perds ton honneur et ta dignité, tu perds tout. Par contre, si tu préserves ton honneur et ta dignité, tu deviens un diamant précieux que personne ne peut toucher sauf son propriétaire. Aucune main impure ne peut s’en approcher et jamais un cœur malade ne pourra te convoiter car dis-toi que celui qui a un cœur malade, ce qu’il cherche chez toi c’est la chose la plus chère que tu puisses posséder.
C’est pour cela ma sœur que je te demande de te réveiller. Réveille-toi et ferme les portes qui pourraient t’emmener vers le mal. On n’invite jamais un voleur à voler. Pour cela ma sœur, réveille-toi avant que tu ne le regrettes et qu’il ne soit trop tard. Pour pouvoir préserver ton honneur et ta dignité, une chose t’est demandée par Allâh et Son Prophète. C’est le hijab.
Le hijab est une obligation pour la femme quand elle atteint la puberté.
Le Prophètedit dans un hadith : « Quand la femme atteint la puberté, elle ne doit pas montrer de son corps que ça » et le Prophètefit un signe montrant son visage et ses mains.
Le voile ma sœur est une obligation comme l’est la prière, l’aumône ou le pèlerinage.
Beaucoup de sœurs pensent que le hijab n’est pas obligatoire, s’appuyant sur des paroles telles que l’Islam a cinq piliers: l’attestation qu’il n’y a point de divinité en dehors d’Allâh et que Son prophète est Son messager, la prière, l'aumône, le jeûne et le pèlerinage. Donc, celui qui respecte les cinq piliers de l’Islam et qui fait après ça n’importe quoi, celui-là est-il un bon croyant ? Non.
Celui qui pratique les cinq piliers et tue et commet l’adultère, celui-là est-il croyant ? Non, jamais.
Les cinq piliers de l’Islam sont la base de l’Islam mais ils ne sont pas toute la religion. Il y a d’autres ordres qui ne sont pas parmi les cinq piliers mais qui sont des ordres importants émanant d’Allâh .
Je réponds à ces sœurs et je leur dis que le hijab est un ordre d’Allâh descendu du septième ciel.
Le Prophètecomme je l’ai dit un peu avant dans le hadith a dit ce que l’on peut voir de la femme à partir de la puberté et Allâh dit dans un Verset Coranique :
« Ô Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants,
de ramener sur elles leurs grands voiles … » (sourate 33 ; verset 59)
Le Verset est clair et précis et il n’a pas besoin d’explication. Le hijab est un ordre d’Allâh et l’ordre d’Allâh ne change pas. Mais on voit beaucoup de sœurs qui cherchent des prétextes, qui cherchent des excuses pour ne pas le porter. Comme celle qui prétend qu’en ayant le cœur pur, elle peut se passer du hijab.
Je lui réponds avec ce que Allâh dit : « … Et si vous leur demandez (à ses femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau: c'est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs… » (sourate 33 ; verset 53)
C'est-à-dire qu’elles doivent être voilées. Ce verset-là prouve que le hijab est la pureté du cœur. Donc pas d’excuse pour la sœur qui dit que c’est le cœur qui compte, que le cœur doit être pur et après cela je peux faire ce que je veux. Aucune excuse pour cette sœur-là.
Celle qui prétend qu’elle aime Allâh et Son Prophèteet que cet amour-là peut la dispenser de porter le hijab et que l’on entend parfois dire que la religion c’est dans le cœur. Et j’ai dû entendre plus de mille fois cette parole : « Ah….la religion c’est dans le cœur. ». Je leur réponds, je leur dis : « Ce qu’il y a dans le cœur apparaît sur les membres ».
Celle qui prétend qu’avec ça, elle peut se passer du hijab, je lui réponds avec ce qu’Allâh dit :
« ô Prophète dis : Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi,
Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux ».
(sourate 3 ; verset 31)
« Suivez-moi » signifie suivre le Prophète. Et comment suivre le Prophèteen le suivant dans ses actes et ses paroles.
Et Allâh dit dans le verset 7 sourate 59 :
« Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu'il vous interdit, abstenez-vous en …»
Celle qui prétend que le hijab est une œuvre trop dure pour la femme, Allâh dit :
« Allah veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous… »
(sourate 2, verset 185)
Donc, le hijab est une œuvre facile que toute femme peut supporter car Allâh ne peut ordonner à Son serviteur ce qu’il n’est pas capable de faire. Allâh dit :
« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité.»
( sourate 2 ; verset 286)
Celle qui prétend que plus personne ne porte le hijab et qui dit : « Ah…le hijab est devenu banal ou bien qui dit la fille d’un tel ne porte pas le hijab, pourtant c'est la fille d’un hajj »
Je lui réponds que ce Hajj là ce n’est pas l’exemple pour toi. Pour toi l’exemple, le modèle que tu dois suivre c’est le Prophète. Je réponds à cette sœur que si une telle va à sa perte, sois intelligente et ne la suit pas.
Celle qui dit : « Je ne porte pas le hijab car je ne suis pas encore satisfaite, je ne suis pas encore convaincue.», je lui réponds que Allâh a dit :
« Il n'appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu'Allah et Son messager
ont décidé d'une chose d'avoir encore le choix dans leur façon d'agir…»
(sourate 33 ; verset 36)
Celle qui prétend que le hijab la gène dans son travail, qu’elle est mal vue ou n’importe quelle autre raison, je lui dis : ma sœur, la dignité de la femme est plus chère que tout, l’agrément d’Allâh est plus cher que tout, gagner le paradis est plus cher que tout. C’est pour cela ma sœur que je te dis de laisser ces inspirations qui ne sont que des inspirations de Satan, qu’Allâh le maudisse, laisse ces inspirations qui ne pourront jamais être un prétexte et couvre-toi de ton voile.
Ma sœur, il y a une chose qu’il faut savoir, c’est que quand les ennemis de cette religion ont connu la valeur du voile, la valeur de la femme voilée dans cette société, ils ont déclarés une guerre contre ce voile, ils ont prétendu que l’Islam est une religion qui opprime, une religion de retardés qui n’accepte pas la modernisation.
Ma sœur réveille-toi, on t’appelle avec des phrases telles que « liberté de la femme », « libérez la femme du voile », mais de quelle liberté parle-t-on ?
Est-ce une liberté de perdre sa dignité et son honneur ?
Est-ce une liberté de dénigrer la femme et de l’exposer en public ?
Est-ce une liberté de devenir une marchandise ? Est-ce que vous appelez cela une liberté ?
Je n’appelle pas ça de la liberté mais de la honte.
Ma sœur réveille-toi et prend garde aux astuces que l’on utilise contre toi mais ne t’en fais pas, Allâh a tout vu et Il voit tout. Celui qui veut te mettre des bâtons dans les roues n’ira pas loin.
Allâh dit : « Ceux qui aiment que la turpitude se propage parmi les croyants auront un châtiment douloureux, ici-bas comme dans l'au-delà. Allah sait, et vous, vous ne savez pas. » (sourate 24 ; verset 19)
Ma sœur, ne prends pas comme modèle les femmes qui ne croient pas en Allâh ni en Son messager, ni au Jour du Jugement Dernier.
N’oublie pas tes origines, si tu veux ressembler à quelqu’un, ressemble à Khadija bint khouwaylid si tu veux ressembler à quelqu’un, ressemble à Sawda ressemble à Aisha à Hafça à Zeynab , à Oum Salama , à Zeynab bent harch , à Juwariyya à Safiya à Oum habiba , à Maymouna à Marya .
Si tu veux ressembler à quelqu’un, ressemble à ces femmes là qui sont les éminentes femmes du Paradis.
5) L’importance du mariage
Ma sœur, quelles que soient les richesses que la femme puisse posséder, quelle que soit la célébrité qu’elle puisse avoir, quelle que soit sa beauté, la femme ne trouvera jamais le bonheur que dans le mariage, la vie familiale, sereine, paisible, heureuse et sans nuages.
Voilà où est placé le bonheur de la femme. Pour cette raison ma sœur, ne refuse jamais le mariage quand tu as une occasion.
Et Allâh dit : « … et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté.… » (sourate 30 ; verset 21)
Et pour finir ce discours je vais vous raconter l’histoire d’une grande « star », très connue : Marilyn Monroe. Et vous me direz quel est le rapport entre elle et ce discours. La revue n°3, publication de l’Islam, publie à la page 331, un article disant que l’enquêteur qui étudiait le cas de suicide de Marilyn Monroe a découvert une lettre conservée dans un coffre à la Manathan Bank de New York. Cette lettre nous éclaire sur le suicide de Marilyn Monroe. Il était écrit de « ne pas ouvrir avant mon décès ».
L’enquêteur ouvrit la lettre et trouva qu’elle était écrite des propres mains de l’actrice. La lettre était destinée à une jeune fille qui demandait des conseils à Marilyn concernant sa future carrière d’actrice. Marilyn précise que son conseil est adressé à toute fille qui se prépare à devenir actrice. Elle dit et ce ne sont que des extraits :
« Fais attention au succès et méfie-toi des flatteurs, des projecteurs. » « Je suis la plus malheureuse des femmes sur Terre. Je n’ai jamais pu être mère. Je suis une femme qui préfère de loin la vie de famille, la vie de maison. Le vrai bonheur de la femme se trouve dans la famille honorée et pure. Et non seulement, cette vie de famille honorée et pure symbolise le bonheur de la femme mais bien plus encore, le bonheur de toute l’humanité. »
Et elle dit à la fin de sa lettre, en conclusion : « j’ai subi des injustices de tous genres et le cinéma fait de la femme une marchandise à bas prix et futile quels que soient le niveau de célébrité trompeuse et de succès que la femme ait pu atteindre » « Le conseil aux jeunes adolescentes est d’abandonner l’idée du cinéma ou sinon, elles auront la même tragédie que la mienne »
Et sur la même page de la revue, dans un autre article, on pose la question à un grand acteur de film de Western, Mike o Brian, sur le suicide de Marilyn Monroe. Il dit : « J’étais à Londres lorsque j’ai appris son suicide et d’ailleurs, cela m’a beaucoup choqué. C’est Hollywood qui est la cause de sa mort. Hollywood a beaucoup méprisé Marilyn Monroe après s’être servie d’elle. Et ça c’est le travail de beaucoup de professionnels à Hollywood. Ils savent comment et quand arnaquer les jeunes filles. »
Ma sœur, voilà la fin du discours et maintenant tu as sûrement compris pourquoi j’ai évoqué le cas de suicide de Marilyn Monroe. La dernière parole que j’ai envie de te dire c’est réveille-toi, réveille-toi avant qu’il ne soit trop tard. Réveille-toi tant que les portes du repentir sont encore ouvertes.
Et Allâh t’appelle, Il a tendu Sa main la nuit pour accueillir le repentir du pécheur du jour, et Il a tendu Sa main le jour pour accueillir le repentir du pécheur de la nuit.
« Dis: O Mes serviteurs qui avez commis des excès à votre propre détriment, ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Car Allah pardonne tous les péchés. Oui, c'est Lui le Pardonneur, le Très Miséricordieux. »
(sourate 39 ; verset 53)
Chère sœur , ne sois pas séduite par l’argent , le rang social ou la beauté , mais choisi plutôt l’homme de foi conformément à ce qu’a dit le messager d’Allah : « S’il se présente à vous celui qui vous a plu par sa moralité et sa vertu , mariez-le . Si vous ne le faites , il y aura du trouble sur la terre et un horrible ravage. » [ Hadith assez bon , At-Tirmidhi et autres ]
Si ton mari vertueux t’aime , il te soutiendra dans tes affaires religieuses et matérielles. S’il ne t’aime pas , il n’ira pas jusqu’à te haïr, te léser ou te mépriser. Il agira conformément à ce qu’a dit le prophète : « Qu’un croyant ne déteste pas une croyante. Si l’un de ses cotés lui déplait , elle lui plaira par un autre. » [ Rapporté par Moslim ]
Le mari vertueux t’aide à inculquer à tes enfants l’éducation islamique pure. L’Islam sera la référence principale pour votre vie de couple. La satisfaction de s’en remettre à lui sera mutuelle, ce qui réalisera votre bonheur dans ce monde et dans l’au delà .
Le mari vertueux te porte conseil si tu t’es trompée et te montre la vérité. A l’homme de choisir la femme pieuse attachée à sa religion. Elle protège sa maison et sa famille de tout manquement à la bonne moralité et respecte le droit de son mari sur elle. Le prophète a dit : « On épouse une femme pour quatre raisons : pour son argent, pour sa classe sociale , pour sa beauté et pour sa religion ; choisis plutôt celle qui est pieuse. » [ Al Boukhari et Moslim ]
La Sunna du prophète concernant la vie du couple montre qu’il faut tenir compte du fond et non de la forme. Le prophète a dit : « Certes Allah ne regarde pas vos visages et vos corps , mais il regarde vos cœurs et vos actes. » [ Rapporté par Moslim ]
L’Islam a valorisé la femme en lui donnant le droit de choisir son mari. Il a respecté sa volonté sachant que sa décision est cruciale pour sa vie et son avenir.
Aïcha [qu'Allah soit satisfait d'elle] a demandé au prophète :
« La fille que sa famille veut marier, doit-on avoir son consentement ou non ?
- On ne la marie qu’après son consentement , répondit le prophète
- Elle est pudique, lui dit Aicha [qu'Allah soit satisfait d'elle] .
- Son consentement consiste donc dans son silence , dit le prophète » [Al Boukhari ]